Constance de Bretagne

dimanche 11 juin 2023

        Retrouvez-moi au festival "Paysages" à Mûr-de-Bretagne (30 juin-1er juillet 2023)
 
Vendredi 30 juin, 16h-20h: séance de dédicaces au marché des producteurs.
Samedi 1er juillet, 14h au cinéma: conférence: "La Bretagne sous les Plantagenêts: poésie et politique en Bretagne de Conan IV à la naissance d'Arthur Ier (1154-1187)", suivie d'une séance de dédicaces.

 

 

 

vendredi 24 avril 2020



Critique parue dans Al Liam (n°406). Merci à la revue de m'avoir autorisé à la mettre sur mon blog:
Pierre Ier de Bretagne (1213-1237), Un capétien sur le trône ducal, 
gant Eric Borgnis Desbordes,
Yoran embanner, 288 pajenn, 17 euros.



P'am boa resevet al levr em boa  soñjet e vije e lenn un doare labour-skol. Desket em us ur bern traou evel-just met lennet em eus an oberenn evel ur romant. Diaes eo ijinañ ur vuhez ken avanturus hag hini Per Brizhkloareg. Dias chom hep bezañ dedennet gant personelezh an den gant e froudennoù, e fazioù, e duioù feuls hag itriker met ivez gant e galonegezh, e fealded e-keñver dugelezh Breizh hag hêrezh e vab, Yann Iañ, hag e varregezh politikel. Ne oa Ne oa ket sioul ar saviad evit Breizh paket etre ar gKapesianed hag ar bPantagenêt gant noblañsou oc'h itrikañ ken ma c'hellent hag o cheñch tu ken alies all.
Ur wech echu al levr e kaver en deus ar rener Kapesian roet un diazez d'ur Vreizh modernoc'h gant ur galloud dugel kreñvoc'h, digresket galloudoù an Iliz ha lec'hiet Breizh war an dachenn etrebroadel daoust dezhañ bezañ bet rejant an dugelezh nemetken... Arabat klask barn ar mareoù-se gant hon doare gwelout a-vremañ. Mare ar c'hladdalc'helezh eo c'hoazh daoust ma santer emañ ar bed o kemm. Alies e seblant an darempredoù etre an noblañs heñvel eus ar pezh a c'heller ijinañ diwar-benn ar mafia : istorioù familh, emgleviou o cheñch-dicheñch hervez interestoù pep hini; emgannoù evit kaout beli war diriadoù a zegas galloud ha pinvidgezh, tretouriezh, feulster ha feiz-hall... Darempred duged Breizh gant kontelezh (pe Enor) Richmond a zo arouezious. Nouspet gwech e vo kollet hag adkavet gant Per.
Priz e fealded da roue Bro-Saoz hag ivez pal dibaboù'zo... Chom a raio betek ar fin unan eus abegoù politikerezh skouemp an duged etre an div rouentelezh. Un dra all a gaver heverk: pouez an Iliz e aferioù ar bed. Alies e weler ar Pab oc'h emelout e traù danzevel ha politikel-kenañ. Eskumunuget eo bet Per meur a-wech ha kemeret en deus bet perzh e brezelioù ar Groaz kouskoude betek mervel o tistreiñ eus unan anezho e 1250... Luziet an den, luziet ar mare, luziet an darempredoù etre ar galoudoù ha pegen luziet an darempredoù etre Breizh a Frañs. Ne zesker kat kalz tra a-zivout buhez an dud vunut, an ekonomiezh.
Istor Per eo, evel ma lavar an titl... un istor a dalv ar boan lenn hag ar lenner aes.
    

jeudi 19 mars 2020

CONSTANCE OF BRITTANY (1161-1201)


    CONSTANCE OF BRITTANY (1161-1201), A DUCHESS AGAINST RICHARD HEART OF LION AND JOHN LACKLAND



In 1166, duke of Brittany Conan IV, must abdicate for being unable to stem the revolt against Henry II, king of England and duke of Normandy, his lord since 1158. Conan give him also his daughter Constance, five years old, his heiress to the duchy of Brittany.

The little girl is therefore due to grow up in England. By that time, the English court vibrates to the stories of legendary King Arthur achievements, popularized by the Welsh cleric Geoffrey of Monmouth. His book, History of the Kings of Britain, published around 1135, calls for the Britonic renaissance by evocating king Arthur’s victorious resistance against the saxon invasion. Geoffrey of Monmouth also speaks about the first legendary king of Brittany : Conan Meriadec, and tells that his descendant, Hoël the Great, Arthur’s nephew, fought the saxon invader alongside his oncle. These stories invoking the glory of the land of which she was the heiress, couldn’t let Constance indifferent : her father bore the same first name than the first king of Brittany. Besides, one of her ancestors, who had been duke of Brittany between 1066 and 1084 was another Hoël ! In such an environment, the young girl must have thought she will take up the torch of the fight for britonic independance as soon as possible.

In 1181, Constance married Geoffrey Plantagenêt, Henri II’s son and younger brother of Richard heart of Lion. Like his wife, Geoffrey will champion the independance of the duchy until his death, in 1186, without knowing Constance is pregnant. In 1187, she gives birth to a boy that she names Arthur. The newborn is considered as the reincarnation of the legendary king, called for free the Britons from English domination. Merlin's prophecies which annunced the successful Arthur's come back have never seemed that close to be fulfilled.

Successfully, Henri II and, after his death in 1189, his son Richard who succeed him, try to con the infant from its mother care. Their attempts are unsuccessful because of the obstinacy of the duchess. After Richard’s death without direct heir in 1199, the duchess defends his son’s rights for the English crown against John Lackand, seeking help from the king of France Philip Augustus.

Constance, which scholars agree to say her last marriage with Guy of Thouars (with whom she’ll have three daughters) was a love match, appears as a figure of astonishing modernity and, maybe, the bigger briton duchess.

Compte rendu critique: cliquer ICI

En 1166, le duc de Bretagne Conan IV doit abdiquer après s'être révélé incapable d'endiguer la fronde contre son seigneur, le roi d'Angleterre et duc de Normandie Henri II Plantagenêt, suzerain du duc depuis 1158. Conan lui remet également sa fille, âgée de cinq ans, destinée à lui succéder après sa mort. La petite Constance va donc grandir en Angleterre. A cette époque, la cour anglaise vibre aux récits des exploits du légendaire roi Arthur, popularisés par le clerc gallois Geoffroy de Monmouth. Son livre, l'Histoire des rois de Bretagne, publié vers 1135, appelle à la renaissance bretonne en évoquant la résistance victorieuse du roi Arthur face à l'invasion saxonne sur l'île de Bretagne. Geoffroy de Monmouth parle également du premier roi légendaire de Bretagne continentale, Conan Meriadec et raconte que son descendant, Hoël le Grand, neveu d'Arthur, combattit aux côtés de son oncle l'envahisseur saxon. Ces récits invoquant la gloire de la terre dont elle était l'héritière n'ont pas pu laisser Constance indifférente: son père portait le même prénom que le premier roi de Bretagne et l'un de ses ancêtres, qui avait été duc de Bretagne de 1066 à 1084, était prénommé Hoël! Dans un tel environnement, la jeune fille dut se dire très tôt qu'elle reprendrait le flambeau de la lutte pour l'indépendance bretonne dès que possible.
En 1181, Constance épouse Geoffroy Plantagenêt, le fils d'Henri II et le frère cadet de Richard Cœur de Lion. Comme sa femme, Geoffroy prendra fait et cause pour l'indépendance du duché, jusqu'à sa mort en 1186, sans avoir que Constance est enceinte. L'année suivante naît un fils qu'elle appelle Arthur... Le nouveau-né est vu comme la réincarnation du roi légendaire, appelé à libérer les Bretons de la domination anglaise. Les prophéties de Merlin qui annonçaient le retour victorieux d'Arthur n'ont jamais semblé si proches de s'accomplir. Successivement, Henri II puis, après sa mort en 1189, Richard Cœur de Lion qui lui a succédé, tentent de s'emparer de l'enfant. Leurs tentatives sont vaines en raison de l'opiniâtreté de la duchesse. Après la mort de Richard sans héritier direct en 1199, la duchesse défend les droits de son fils à la couronne anglaise contre Jean sans Terre, en allant chercher l'aide du roi de France Philippe Auguste.
Constance, dont les historiens s'accordent à dire que son dernier mariage avec Guy de Thouars (avec qui elle aura trois filles) fut un mariage d'amour, apparaît comme un personnage d'une étonnante modernité et, peut-être, comme la plus grande duchesse bretonne.

mercredi 23 octobre 2019

Constance de Bretagne (1161-1201), une duchesse face à Richard Cœur de Lion et Jean-sans-Terre



En 1166, le duc de Bretagne Conan IV doit abdiquer après s'être révélé incapable d'endiguer la fronde contre son seigneur, le roi d'Angleterre et duc de Normandie Henri II Plantagenêt, suzerain du duc depuis 1158. Conan lui remet également sa fille, âgée de cinq ans, destinée à lui succéder après sa mort. La petite Constance va donc grandir en Angleterre. A cette époque, la cour anglaise vibre aux récits des exploits du légendaire roi Arthur, popularisés par le clerc gallois Geoffroy de Monmouth. Son livre, l'Histoire des rois de Bretagne, publié vers 1135, appelle à la renaissance bretonne en évoquant la résistance victorieuse du roi Arthur face à l'invasion saxonne sur l'île de Bretagne. Geoffroy de Monmouth parle également du premier roi légendaire de Bretagne continentale, Conan Meriadec et raconte que son descendant, Hoël le Grand, neveu d'Arthur, combattit aux côtés de son oncle l'envahisseur saxon. Ces récits invoquant la gloire de la terre dont elle était l'héritière n'ont pas pu laisser Constance indifférente: son père portait le même prénom que le premier roi de Bretagne et l'un de ses ancêtres, qui avait été duc de Bretagne de 1066 à 1084, était prénommé Hoël! Dans un tel environnement, la jeune fille dut se dire très tôt qu'elle reprendrait le flambeau de la lutte pour l'indépendance bretonne dès que possible.
En 1181, Constance épouse Geoffroy Plantagenêt, le fils d'Henri II et le frère cadet de Richard Cœur de Lion. Comme sa femme, Geoffroy prendra fait et cause pour l'indépendance du duché, jusqu'à sa mort en 1186, sans avoir que Constance est enceinte. L'année suivante naît un fils qu'elle appelle Arthur... Le nouveau-né est vu comme la réincarnation du roi légendaire, appelé à libérer les Bretons de la domination anglaise. Les prophéties de Merlin qui annonçaient le retour victorieux d'Arthur n'ont jamais semblé si proches de s'accomplir. Successivement, Henri II puis, après sa mort en 1189, Richard Cœur de Lion qui lui a succédé, tentent de s'emparer de l'enfant. Leurs tentatives sont vaines en raison de l'opiniâtreté de la duchesse. Après la mort de Richard sans héritier direct en 1199, la duchesse défend les droits de son fils à la couronne anglaise contre Jean sans Terre, en allant chercher l'aide du roi de France Philippe Auguste.
Constance, dont les historiens s'accordent à dire que son dernier mariage avec Guy de Thouars (avec qui elle aura trois filles) fut un mariage d'amour, apparaît comme un personnage d'une étonnante modernité et, peut-être, comme la plus grande duchesse bretonne.
Compte rendu critique: cliquer ICI



  Pierre Ier de Bretagne (1213-1237)

                                Un Capétien sur le trône ducal

En 1212 le roi de France Philippe Auguste choisit son parent Pierre de Dreux (également surnommé Pierre Mauclerc) comme époux de la duchesse Alix, l’héritière du duché breton. Il espère ainsi rattacher un peu plus à la France une Bretagne encore sous souveraineté anglaise dix ans plus tôt. Le mariage a lieu l’année suivante. Pierre Ier reçoit la Bretagne en bail en attendant que son héritier à naître (le futur Jean Ier) atteigne sa majorité.
Mais, avant de s’occuper des affaires bretonnes, en 1214, Pierre Ier doit aider le roi de France à mettre en échec la tentative du roi d’Angleterre Jean sans Terre de récupérer ses possessions continentales perdues en 1203-1204. Après l’avoir repoussé devant Nantes, il le met en fuite à La Roche-au-Moine. Profitant du prestige acquis par ces victoires, Pierre Ier unifie le duché breton en s’emparant du Penthièvre, puis, en 1216, de Lesneven, capitale des vicomtes de Léon qui se soumettent définitivement à son autorité vers 1222.
Tant que Philippe Auguste (1180-1223) est roi de France, Pierre Ier est d’une fidélité absolue à son souverain à qui il doit tout. En revanche, les rois Louis VIII (1223-1226) et Saint Louis (1226-1270) s’opposant à ses ambitions, Pierre n’hésite pas à aller faire hommage au roi d’Angleterre Henri III ! Mais, à deux reprises, ce dernier se rétracte avant l’affrontement décisif, obligeant Pierre Ier à se soumettre au roi de France.
Malgré ces échecs, Pierre Ier, appliquant les méthodes de sa famille royale capétienne, reste  celui qui aura permis l’unification du duché, la modernisation de son administration et le renforcement de l’autorité ducale, préfigurant « l’âge d’or de la Bretagne ». Surnommé « Mauclerc » en raison de ses démêlés avec le clergé breton, il s’attacha en fait à réduire le  pouvoir temporel des évêques, tâche indispensable pour renforcer le pouvoir ducal, dont  bénéficieront ses successeurs.
Poète, figure exemplaire du chevalier en raison de sa bravoure au combat, le "hardi breton"  meurt en croisé en 1250 après avoir remis les rênes du duché à son fils en 1237.  Bien avant sa mort il était devenu un des personnages les plus prestigieux de son temps.
Ayant introduit l’hermine (qu’il avait choisie pour briser son blason) en Bretagne, il est à l’origine du drapeau breton actuel et méritait bien qu’on lui rende hommage pour les 800 ans de sa prise de fonctions à la tête du duché.
https://www.yoran-embanner.com/histoire/15-pierre-ier-de-bretagne-1213-1237.html
Compte rendu critique: cliquer ICI


 Arthur de Bretagne (1187-1203) l'espoir breton assassiné


Cet ouvrage raconte comment, à la fin du XIIe siècle, la Bretagne, passée sous domination anglaise pendant le règne d’Henri II Plantagenêt (roi d’Angleterre de 1154 à 1189), tenta de s’en affranchir sous l’impulsion de la duchesse Constance (morte en 1201). Celle-ci avait été mariée par Henri II à son troisième fils Geoffroy II Plantagenêt, dans le but de continuer à dominer le duché breton par son intermédiaire.
Mais, Geoffroy II, désireux de s’affranchir de l’autorité paternelle et de donner à la Bretagne son indépendance, s’était révolté contre son père et était allé chercher de l’aide à Paris auprès du roi de France, Philippe Auguste. Il meurt au cours de son séjour dans la capitale, d’un accident de tournoi, sans savoir que sa femme est enceinte d’un fils.
A sa naissance en mars 1187, l’enfant est prénommé Arthur, en référence à « l’espoir breton » du retour du roi légendaire. Selon la légende arthurienne, le roi Arthur était parti se faire soigner de ses blessures après la bataille de Camlann, et les Prophéties de Merlin avaient annoncé qu’une fois guéri, il reviendrait libérer tous les Celtes de la domination étrangère. A la fin du XIIe siècle cette croyance est partagée par l’ensemble du monde celte, de l’Armorique à l’île de Bretagne. Or, le petit Arthur qui vient de naître, en tant qu’héritier du duché breton et prétendant à la couronne anglaise, apparaît en mesure de réaliser cette prophétie et est donc dès sa naissance considéré comme la réincarnation du roi légendaire.
A la mort d’Henri II en 1189, son fils Richard Cœur de Lion lui succède sur le trône anglais. Lui-même meurt sans héritier en 1199 sans avoir préparé sa succession. Les règles successorales de l’époque désignent clairement son neveu Arthur de Bretagne comme devant hériter de la couronne, mais le dernier frère de Richard, Jean sans Terre, n’entend pas laisser le laisser réaliser le vœu de tout un peuple et parvient à se faire couronner roi à sa place. L’affrontement entre les deux hommes débute immédiatement, Arthur n’entendant pas renoncer à ses droits au trône. Mais en 1202 Jean sans Terre, devenu Jean Ier, parvient à capturer Arthur avant de l’assassiner l’année suivante.
C’est l’histoire que raconte ce livre. Elle se déroule dans un contexte d’essor de la légende arthurienne (dont les connexions avec la Bretagne armoricaine sont évoquées en détail), et de lutte entre les rois de France et d’Angleterre pour le contrôle du duché breton.
Plus de détails ici:
http://www.ecrivainsbretons.org/images/pdf/PRIX_MOCAER_2013_HISTOIRE_DE_LA_BRETAGNE.pdf 
 

dimanche 13 octobre 2019

RETROUVEZ-MOI AU SALON DU LIVRE DE GUÉRANDE

samedi 23 et dimanche 24 novembre

Pour une critique de mes livres par des lecteurs certifiés, cliquez ici


lundi 20 mai 2019

RETROUVEZ-MOI AU SALON DU LIVRE DE VANNES  

samedi 15 et dimanche 16 juin 2019

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mardi 16 avril 2019



                     NOTRE-DAME DE PARIS LIEU DE SÉPULTURE                           

                                         D'UN DUC DE BRETAGNE

En cette période de tristesse en raison de l'incendie d'un monument emblématique, on peut rappeler 
que le duc de Bretagne Geoffroy II Plantagenêt, ami et allié du roi de France Philippe Auguste y fut 
enterré en 1186.
Geoffroy II était alors le rival de son frère, Richard Cœur de Lion,  et en rébellion ouverte contre son père
Henri II Plantagenêt qui lui refusait l'Anjou dont il revendiquait l'héritage. Cet Henri II était roi
d'Angleterre, mais aussi duc de Normandie et d'Aquitaine (du chef de sa femme la célèbre Aliénor
d'Aquitaine), comte d'Anjou, du Maine et du Poitou! Bref, en plus de l'Angleterre, Henri II Plantagenêt
possédait plus de la moitié du royaume de France ce qui en faisait un adversaire redoutable pour
Philippe Auguste. Celui-ci fut donc tout content d'accueillir à sa cour le duc de Bretagne, disposé à
combattre son propre père à ses côtés.
Mais, au cours de son séjour à Paris, Geoffroy II meurt d'un accident de tournoi alors qu'il est en train de 
mettre au point un plan d'attaque. Il est enterré dans le chœur de la cathédrale, en cours de 
construction. Pendant les obsèques, Philippe Auguste, fou de douleur, doit être empêché de se jeter dans 
la fosse où a été placé le cercueil! Geoffroy meurt sans savoir que son épouse, la duchesse Constance 
de Bretagne est enceinte d'un fils, le futur Arthur de Bretagne, qui naîtra l'année suivante.
Son tombeau disparut lors du nouvel aménagement du chœur de la cathédrale en 1699. Le 6 juin 1699, 
les ossements exhumés de tous les tombeaux détruits furent regroupés dans un tombeau de pierre de taille 
d'environ 1.65 m de long pour 0.66 m de large, qu'on plaça sous terre dans le sanctuaire, près du grand 
autel. C'est à cet endroit que repose désormais Geoffroy de Bretagne
(Voir mon livre Arthur de Bretagne (1187-1203), l'espoir breton assassiné, Yoran Embanner, p. 90 à 94).
Plaque du duc Geoffroy II à Notre-Dame de Paris: